L’EAU EN VALLOUISE

 

PROLEGOMENES

 

 

 

Avertissement : Ces réflexions datent de la fin du mois de février et ne pouvaient anticiper sur les évènements ultérieurs. Elles ont fait l'objet d'un courrier adressé à la Mairie et qui n' a pas reçu de réponse, peut-être pasrc ce qu'elle ne disposait pas d'éléments suffisants que le rapport sur l'eau a partiellement apportés. Pour les commentaires sur ce qui s’est passé depuis nous passerons la plume à un autre membre de l’ACVL, toujours présent lui, mieux placé pour faire le point sur la situation actuelle et les derniers rebondissements.

 

L’eau en Vallouise :

Un sujet politique ? Certes mais ce n’est pas notre propos.

Un sujet écologique ? Certes mais une autre association est parfaitement compétente et active.

Un sujet financier ? Certes et cela relève de notre activité.

 

C’est un sujet complexe et sensible, très général puisqu’il concerne l’alimentation en eau de l’ensemble de la population, particuliers comme exploitants, le prix actuel et futur de cette eau, le problème des compteurs, l’évolution des ressources potentielles et de leur exploitation, la commercialisation d’une source et l’impact de tous ces paramètres sur les finances locales, les impôts.

Ceci au plan de la commune comme au plan de la Communauté de communes.

Sans oublier les difficultés de fonctionnement de l’intercommunalité, les mésententes petites ou grandes entre les communes, avec pour conséquences des inquiétudes sur l’avenir des finances des communes et les répercussions sur nos impôts.

 

Pour essayer de prendre un peu de hauteur, voyons d’abord ce qu’il en est sur un plan très général, car on entend parfois des choses surprenantes, des affirmations péremptoires dont les arguments peuvent sembler contradictoires, des pronostics dont on ne sait sur quoi ils reposent, des projets surprenants voire fantasmatiques, on peut rêver bien sûr, qui s’étiolent dès qu’on passe à un examen sérieux et serein. Cette entrée en matière n’est pas agressive, nos relations avec l’équipe communale étant très bonnes, mais seulement le reflet des inquiétudes qu’inspire l’avenir.

L’association ayant quelque peu modifié ses principes de fonctionnement, il ne s’agit plus seulement d’évaluer des résultats et de les commenter alors que plus aucune action n’est possible, mais d’analyser des situations, des projets, des fonctionnements, et de faire des remarques, des critiques et des propositions pendant que l’on peut encore avoir une action. Par exemple dans le cas du projet de mise en bouteille d’eau de source qui sera abordé plus loin. Cela nous semble impliquer l’intervention du naïf de service qui posera des questions qui pourraient être celles de n’importe quel contribuable dans un premier temps puis l’intervention de personnes plus compétentes pour commenter les réponses.

 

Première affirmation à examiner : Il y a beaucoup d’eau en Vallouise, il n’y a aucun souci ni maintenant ni plus tard et même « il y a trop d’eau en Vallouise », promis-juré, nous l’avons entendu mais il s’agissait bien sûr d’une plaisanterie. La conclusion est que l’on peut faire n’importe quoi, envisager d’alimenter des canons à neige sur la piste de descente à partir de 1.400 par exemple.

Gouverner c’est prévoir paraît-il, comme on le constate tous les jours à la télévision, et il serait peut-être bon de poser quelques questions pour vérifier sur quoi reposent ces affirmations, si elles s’appliquent aussi bien à Puy Aillaud qu’à Vallouise et à ses hameaux, à Puy Saint Vincent et  Les Vignaux et surtout si elles seront aussi certaines dans un futur proche ou lointain. Des forages nouveaux ou des travaux sur les installations existantes ne sont-ils pas à envisager et à partir de quelles données ?

 

1 / Dispose-t-on par exemple d’études sur le débit annuel moyen de l’Onde et du Gyr pendant les décennies 1980-1990, 1990-2000,200-2010 ?

Quelle prévision peut-on faire pour la décennie 2010- 2020 ?

 

2 / Quelles sont les moyennes de précipitation annuelles sur les massifs environnants durant ces mêmes décennies ?

Peut-on prévoir quelle sera l’évolution ?

 

3 / Quel volume de réserves d’eau représentaient les glaciers durant ces mêmes périodes, quelle réserve représentent-ils aujourd’hui et que peut-on pronostiquer pour un avenir proche ?

4 / Quelle est l’importance de la nappe qui doit alimenter le forage pour la mise en bouteille, que sait-on de son bassin d’alimentation et donc de sa pérennité ? Si ne n’est pas, comme on l’a affirmé en réponse à notre question une nappe fossile, ce qui aurait eu des conséquences tectoniques pouvant être catastrophiques comme de partout où on exploite des nappes fossiles, d’où vient cette eau ?

 

Les analyses faites montrent qu’elle n’a pas les mêmes caractéristiques chimiques que l’eau de l’Onde. Quel est son bassin d’alimentation et que peut-on prédire un peu l’avenir avant de s’engager pour 60 ans ?

En un mot comme en cent, un contrat d’exploitation exclusive échappant à la compétence de Vallouise, et pour plusieurs dizaines d’années, ne posera-t-il pas de graves problèmes si cette ressource en eau devenait nécessaire à l’alimentation des robinets des vallouisiens dans quelques années, avec les conséquences financières que cela aurait ?

Même si ces conséquences ne concerneront pas l’équipe communale actuelle, ni probablement la suivante, ces questions nous semblent pertinentes.

 

Ces interrogations, corrigées, complétées, professionnalisées, seront posées à l’équipe municipale, et aux autres municipalités, après concertation avec les autres membres du bureau de l’’ACLV, des experts. Nous espérons vous présenter des réponses claires et complètes lors de l’Assemblée générale.

Une information relative à ces réflexions peut déjà être trouvée dans le numéro 36 de « L’Echo des Ecrins » du printemps 2012, où un article sur le suivi des glaciers décrit l’évolution du bilan de masse du Glacier Blanc et montre une diminution impressionnante du bilan entre les années 2.000 et 2011.

 

Un autre sujet, totalement tabou pendant des années est celui des compteurs d’eau, sujet sensible pour tout le monde et surtout pour les exploitants agricoles. Faut-il se cacher la tête dans le sable où étudier le problème objectivement, sans à priori et sans fantasmes ?

On a pu entendre dire par un élu que le prix de l’eau allait augmenter, ce qui n’est pas une surprise, que ce prix augmenterait un peu si on posait des compteurs, que le prix de l’eau serait multiplié par 3 si on ne posait pas ces fameux compteurs.

En dehors de l’exagération destinée à convaincre ou du délire mystique, qu’en est-il ?

 

1/ De quels compteurs s’agit-il ?

2/ Quel en serait l’intérêt, le prix de la pose et de l’abonnement ?

 

3/  Quel serait le prix prévisible de l’eau ?

 

4/ En l’absence de compteurs peut-on faire une prévision de prix ?

 

5/ Cela concerne-t-il uniquement l’eau de consommation ou, également, l’eau d’arrosage ?

 

Seule l’étude de ces questions, et d’autres éventuellement concoctées par des personnes plus compétentes, permettra de proposer une solution susceptible d’avoir l’accord d’une majorité des gens concernés.

On pourrait commencer par examiner le fonctionnement du système dans la commune des Vignaux qui utilise ce système depuis des années et semble s’en trouver fort aise.

Le collationnement des avis des autorités, des utilisateurs privés et des exploitants agricoles permettrait déjà d’avoir des éléments objectifs de réflexion, la situation des deux communes semblant fort proche.

 

Le troisième sujet que nous aborderons a déjà fait couler beaucoup d’encre et de salive, c’est celui de l’exploitation d’une nappe d’eau pour une opération de mise en bouteilles.

C’est un projet vieux de 10 ans, abandonné et repris, qui a fait l’objet de questions et de critiques (constructives) lors des études de faisabilité, lorsqu’il a été relancé il y a environ deux ans.

 

C’est évidemment un projet très intéressant puisqu’il pourrait apporter de nouvelles ressources financières à la commune, un pourcentage non négligeable du budget. Sa réalisation permettrait de financer des travaux importants dans tous les domaines, y compris ceux qui ont été évoqués plus haut, freiner l’augmentation probable des impôts divers et variés, voire même les faire baisser (on peut toujours rêver). C’est tout à l’honneur de l’équipe municipale d’avoir relancé ce projet, même si de nombreuses questions se posent sur son développement, sur les relations entre les communes et la COMCOM, sur l’élaboration du financement, sur les travaux à réaliser et le contenu de la convention qui liera les différents acteurs.

Sont concernées Vallouise, où se trouve la source, Les Vignaux, sur les terrains duquel devra passer la canalisation et l’Argentières où devrait être implantée l’usine, ainsi que la plate-forme de départ des bouteilles par train ou camion.

 

Le transport par camion à partir de Vallouise poserait de graves problèmes d’encombrement de la circulation mais quelle serait exactement la surcharge ? Nous n’avons jamais eu de réponse objective et chiffrée. Pourtant : Le débit de l’extraction étant fixé, et donc le nombre de bouteilles produites, il n’est pas difficile de déduire le nombre de camions que cela représente au total et donc le nombre de camions par jour. Qu’est-ce que cela représente par rapport à la circulation totale ?

La réponse étant obtenue et excluant ce mode de transport, reste que la canalisation jusqu’à L’Argentière pose d’autres problèmes :

 

1 / Où passera-t-elle et a-t-on l’accord des Vignaux, s’il est nécessaire ? Tout le monde ne semble pas d’accord sur ce point. On peut même dire que les réponses sont opposées selon la mairie à qui on pose la question.

2 / Un projet de la faire passer sous la piste de ski de fond pour faire une voie verte, aussi séduisant que problématique géologiquement et financièrement, semble lui aussi être passé aux oubliettes, avec d’autres rêves. Dommage, c’était un projet écologiquement séduisant.

 

3 / Un passage le long de la route, plus facile à mettre en œuvre car n’exigeant pas d’enfouissement, pose tout de même le problème du passage sur le territoire des Vignaux. On nous a assuré que ce n’était pas un problème mais la mairie des Vignaux ne semble pas être du même avis. Y a-t-il une réponse officielle ?

 

4 / Reste la difficulté de la descente sur l’Argentière sur laquelle nous n’avons pas eu de réponse claire. Il faut bien pourtant avant de signer une convention d’être au clair sur toute la faisabilité, et les délais, du projet physique, aussi bien que sur la faisabilité financière.

 

5 / On sait que la plate-forme de chargement prévue au départ sur l’emprise de terrains appartenant à la SNCF ne servira pas puisque cette dernière n’assure plus le transport du fret. Où sera-t-elle située ?

Dans quels délais peut-on raisonnablement penser avoir obtenu les autorisations de construction d’une usine avec toutes les contraintes de sécurité que cela exige ?

 

6 / Quel est le niveau d’organisation des différentes opérations, extraction, autorisations de transport, réalisations de la canalisation, construction de l’usine, signature des diverse conventions, pour qu’il n’y ait pas des « décalages temporels » et des blocages.

 

7 / Enfin : Quelle est la mystérieuse société qui monte le projet et qui est le promoteur, le Deus ex machina ?

 

Nous n’avons jamais eu de réponse à ces questions essentielles. Pourquoi ce manque de clarté ?

Sur ce point comme sur d’autres, ce qui nous inquiète c’est le manque de concertation, ou d’aboutissement des concertations entre les communes. Pourquoi n’ont-elles pas signé un accord entre elles, et avec la COMCOM, avant de traiter avec la société créée pour financer le projet. Elles ne sont pas en face de bienfaiteurs de l’humanité mais de gens qui sont là pour gagner le plus d’argent possible, avec le minimum de risques pour eux, sur le dos de clients plus ou moins bien informés. A moins que d’autres projets trottent dans leur tête à plus ou moins brève échéance. Un des membres de l’ACLV, a dit et redit lors de réunions du Conseil communal que le montage était probablement destiné à posséder les droits d’exploitation pour le revendre très rapidement à une grosse société qui fera ce qu’elle voudra, comme cela s’est passé en d’autres lieux.

 

 

L’EAU EN VALLOUISE

 

PROLEGOMENES

 

 

 

Avertissement : Ces réflexions datent de la fin du mois de février et ne pouvaient anticiper sur les évènements ultérieurs. Elles ont fait l'objet d'un courrier adressé à la Mairie et qui n' a pas reçu de réponse, peut-être pasrc ce qu'elle ne disposait pas d'éléments suffisants que le rapport sur l'eau a partiellement apportés. Pour les commentaires sur ce qui s’est passé depuis nous passerons la plume à un autre membre de l’ACVL, toujours présent lui, mieux placé pour faire le point sur la situation actuelle et les derniers rebondissements.

 

L’eau en Vallouise :

Un sujet politique ? Certes mais ce n’est pas notre propos.

Un sujet écologique ? Certes mais une autre association est parfaitement compétente et active.

Un sujet financier ? Certes et cela relève de notre activité.

 

C’est un sujet complexe et sensible, très général puisqu’il concerne l’alimentation en eau de l’ensemble de la population, particuliers comme exploitants, le prix actuel et futur de cette eau, le problème des compteurs, l’évolution des ressources potentielles et de leur exploitation, la commercialisation d’une source et l’impact de tous ces paramètres sur les finances locales, les impôts.

Ceci au plan de la commune comme au plan de la Communauté de communes.

Sans oublier les difficultés de fonctionnement de l’intercommunalité, les mésententes petites ou grandes entre les communes, avec pour conséquences des inquiétudes sur l’avenir des finances des communes et les répercussions sur nos impôts.

 

Pour essayer de prendre un peu de hauteur, voyons d’abord ce qu’il en est sur un plan très général, car on entend parfois des choses surprenantes, des affirmations péremptoires dont les arguments peuvent sembler contradictoires, des pronostics dont on ne sait sur quoi ils reposent, des projets surprenants voire fantasmatiques, on peut rêver bien sûr, qui s’étiolent dès qu’on passe à un examen sérieux et serein. Cette entrée en matière n’est pas agressive, nos relations avec l’équipe communale étant très bonnes, mais seulement le reflet des inquiétudes qu’inspire l’avenir.

L’association ayant quelque peu modifié ses principes de fonctionnement, il ne s’agit plus seulement d’évaluer des résultats et de les commenter alors que plus aucune action n’est possible, mais d’analyser des situations, des projets, des fonctionnements, et de faire des remarques, des critiques et des propositions pendant que l’on peut encore avoir une action. Par exemple dans le cas du projet de mise en bouteille d’eau de source qui sera abordé plus loin. Cela nous semble impliquer l’intervention du naïf de service qui posera des questions qui pourraient être celles de n’importe quel contribuable dans un premier temps puis l’intervention de personnes plus compétentes pour commenter les réponses.

 

Première affirmation à examiner : Il y a beaucoup d’eau en Vallouise, il n’y a aucun souci ni maintenant ni plus tard et même « il y a trop d’eau en Vallouise », promis-juré, nous l’avons entendu mais il s’agissait bien sûr d’une plaisanterie. La conclusion est que l’on peut faire n’importe quoi, envisager d’alimenter des canons à neige sur la piste de descente à partir de 1.400 par exemple.

Gouverner c’est prévoir paraît-il, comme on le constate tous les jours à la télévision, et il serait peut-être bon de poser quelques questions pour vérifier sur quoi reposent ces affirmations, si elles s’appliquent aussi bien à Puy Aillaud qu’à Vallouise et à ses hameaux, à Puy Saint Vincent et  Les Vignaux et surtout si elles seront aussi certaines dans un futur proche ou lointain. Des forages nouveaux ou des travaux sur les installations existantes ne sont-ils pas à envisager et à partir de quelles données ?

 

1 / Dispose-t-on par exemple d’études sur le débit annuel moyen de l’Onde et du Gyr pendant les décennies 1980-1990, 1990-2000,200-2010 ?

Quelle prévision peut-on faire pour la décennie 2010- 2020 ?

 

2 / Quelles sont les moyennes de précipitation annuelles sur les massifs environnants durant ces mêmes décennies ?

Peut-on prévoir quelle sera l’évolution ?

 

3 / Quel volume de réserves d’eau représentaient les glaciers durant ces mêmes périodes, quelle réserve représentent-ils aujourd’hui et que peut-on pronostiquer pour un avenir proche ?

4 / Quelle est l’importance de la nappe qui doit alimenter le forage pour la mise en bouteille, que sait-on de son bassin d’alimentation et donc de sa pérennité ? Si ne n’est pas, comme on l’a affirmé en réponse à notre question une nappe fossile, ce qui aurait eu des conséquences tectoniques pouvant être catastrophiques comme de partout où on exploite des nappes fossiles, d’où vient cette eau ?

 

Les analyses faites montrent qu’elle n’a pas les mêmes caractéristiques chimiques que l’eau de l’Onde. Quel est son bassin d’alimentation et que peut-on prédire un peu l’avenir avant de s’engager pour 60 ans ?

En un mot comme en cent, un contrat d’exploitation exclusive échappant à la compétence de Vallouise, et pour plusieurs dizaines d’années, ne posera-t-il pas de graves problèmes si cette ressource en eau devenait nécessaire à l’alimentation des robinets des vallouisiens dans quelques années, avec les conséquences financières que cela aurait ?

Même si ces conséquences ne concerneront pas l’équipe communale actuelle, ni probablement la suivante, ces questions nous semblent pertinentes.

 

Ces interrogations, corrigées, complétées, professionnalisées, seront posées à l’équipe municipale, et aux autres municipalités, après concertation avec les autres membres du bureau de l’’ACLV, des experts. Nous espérons vous présenter des réponses claires et complètes lors de l’Assemblée générale.

Une information relative à ces réflexions peut déjà être trouvée dans le numéro 36 de « L’Echo des Ecrins » du printemps 2012, où un article sur le suivi des glaciers décrit l’évolution du bilan de masse du Glacier Blanc et montre une diminution impressionnante du bilan entre les années 2.000 et 2011.

 

Un autre sujet, totalement tabou pendant des années est celui des compteurs d’eau, sujet sensible pour tout le monde et surtout pour les exploitants agricoles. Faut-il se cacher la tête dans le sable où étudier le problème objectivement, sans à priori et sans fantasmes ?

On a pu entendre dire par un élu que le prix de l’eau allait augmenter, ce qui n’est pas une surprise, que ce prix augmenterait un peu si on posait des compteurs, que le prix de l’eau serait multiplié par 3 si on ne posait pas ces fameux compteurs.

En dehors de l’exagération destinée à convaincre ou du délire mystique, qu’en est-il ?

 

1/ De quels compteurs s’agit-il ?

2/ Quel en serait l’intérêt, le prix de la pose et de l’abonnement ?

 

3/  Quel serait le prix prévisible de l’eau ?

 

4/ En l’absence de compteurs peut-on faire une prévision de prix ?

 

5/ Cela concerne-t-il uniquement l’eau de consommation ou, également, l’eau d’arrosage ?

 

Seule l’étude de ces questions, et d’autres éventuellement concoctées par des personnes plus compétentes, permettra de proposer une solution susceptible d’avoir l’accord d’une majorité des gens concernés.

On pourrait commencer par examiner le fonctionnement du système dans la commune des Vignaux qui utilise ce système depuis des années et semble s’en trouver fort aise.

Le collationnement des avis des autorités, des utilisateurs privés et des exploitants agricoles permettrait déjà d’avoir des éléments objectifs de réflexion, la situation des deux communes semblant fort proche.

 

Le troisième sujet que nous aborderons a déjà fait couler beaucoup d’encre et de salive, c’est celui de l’exploitation d’une nappe d’eau pour une opération de mise en bouteilles.

C’est un projet vieux de 10 ans, abandonné et repris, qui a fait l’objet de questions et de critiques (constructives) lors des études de faisabilité, lorsqu’il a été relancé il y a environ deux ans.

 

C’est évidemment un projet très intéressant puisqu’il pourrait apporter de nouvelles ressources financières à la commune, un pourcentage non négligeable du budget. Sa réalisation permettrait de financer des travaux importants dans tous les domaines, y compris ceux qui ont été évoqués plus haut, freiner l’augmentation probable des impôts divers et variés, voire même les faire baisser (on peut toujours rêver). C’est tout à l’honneur de l’équipe municipale d’avoir relancé ce projet, même si de nombreuses questions se posent sur son développement, sur les relations entre les communes et la COMCOM, sur l’élaboration du financement, sur les travaux à réaliser et le contenu de la convention qui liera les différents acteurs.

Sont concernées Vallouise, où se trouve la source, Les Vignaux, sur les terrains duquel devra passer la canalisation et l’Argentières où devrait être implantée l’usine, ainsi que la plate-forme de départ des bouteilles par train ou camion.

 

Le transport par camion à partir de Vallouise poserait de graves problèmes d’encombrement de la circulation mais quelle serait exactement la surcharge ? Nous n’avons jamais eu de réponse objective et chiffrée. Pourtant : Le débit de l’extraction étant fixé, et donc le nombre de bouteilles produites, il n’est pas difficile de déduire le nombre de camions que cela représente au total et donc le nombre de camions par jour. Qu’est-ce que cela représente par rapport à la circulation totale ?

La réponse étant obtenue et excluant ce mode de transport, reste que la canalisation jusqu’à L’Argentière pose d’autres problèmes :

 

1 / Où passera-t-elle et a-t-on l’accord des Vignaux, s’il est nécessaire ? Tout le monde ne semble pas d’accord sur ce point. On peut même dire que les réponses sont opposées selon la mairie à qui on pose la question.

2 / Un projet de la faire passer sous la piste de ski de fond pour faire une voie verte, aussi séduisant que problématique géologiquement et financièrement, semble lui aussi être passé aux oubliettes, avec d’autres rêves. Dommage, c’était un projet écologiquement séduisant.

 

3 / Un passage le long de la route, plus facile à mettre en œuvre car n’exigeant pas d’enfouissement, pose tout de même le problème du passage sur le territoire des Vignaux. On nous a assuré que ce n’était pas un problème mais la mairie des Vignaux ne semble pas être du même avis. Y a-t-il une réponse officielle ?

 

4 / Reste la difficulté de la descente sur l’Argentière sur laquelle nous n’avons pas eu de réponse claire. Il faut bien pourtant avant de signer une convention d’être au clair sur toute la faisabilité, et les délais, du projet physique, aussi bien que sur la faisabilité financière.

 

5 / On sait que la plate-forme de chargement prévue au départ sur l’emprise de terrains appartenant à la SNCF ne servira pas puisque cette dernière n’assure plus le transport du fret. Où sera-t-elle située ?

Dans quels délais peut-on raisonnablement penser avoir obtenu les autorisations de construction d’une usine avec toutes les contraintes de sécurité que cela exige ?

 

6 / Quel est le niveau d’organisation des différentes opérations, extraction, autorisations de transport, réalisations de la canalisation, construction de l’usine, signature des diverse conventions, pour qu’il n’y ait pas des « décalages temporels » et des blocages.

 

7 / Enfin : Quelle est la mystérieuse société qui monte le projet et qui est le promoteur, le Deus ex machina ?

 

Nous n’avons jamais eu de réponse à ces questions essentielles. Pourquoi ce manque de clarté ?

Sur ce point comme sur d’autres, ce qui nous inquiète c’est le manque de concertation, ou d’aboutissement des concertations entre les communes. Pourquoi n’ont-elles pas signé un accord entre elles, et avec la COMCOM, avant de traiter avec la société créée pour financer le projet. Elles ne sont pas en face de bienfaiteurs de l’humanité mais de gens qui sont là pour gagner le plus d’argent possible, avec le minimum de risques pour eux, sur le dos de clients plus ou moins bien informés. A moins que d’autres projets trottent dans leur tête à plus ou moins brève échéance. Un des membres de l’ACLV, a dit et redit lors de réunions du Conseil communal que le montage était probablement destiné à posséder les droits d’exploitation pour le revendre très rapidement à une grosse société qui fera ce qu’elle voudra, comme cela s’est passé en d’autres lieux.

 

 

L’EAU EN VALLOUISE

 

PROLEGOMENES

 

 

 

Avertissement : Ces réflexions datent de la fin du mois de février et ne pouvaient anticiper sur les évènements ultérieurs. Elles ont fait l'objet d'un courrier adressé à la Mairie et qui n' a pas reçu de réponse, peut-être pasrc ce qu'elle ne disposait pas d'éléments suffisants que le rapport sur l'eau a partiellement apportés. Pour les commentaires sur ce qui s’est passé depuis nous passerons la plume à un autre membre de l’ACVL, toujours présent lui, mieux placé pour faire le point sur la situation actuelle et les derniers rebondissements.

 

L’eau en Vallouise :

Un sujet politique ? Certes mais ce n’est pas notre propos.

Un sujet écologique ? Certes mais une autre association est parfaitement compétente et active.

Un sujet financier ? Certes et cela relève de notre activité.

 

C’est un sujet complexe et sensible, très général puisqu’il concerne l’alimentation en eau de l’ensemble de la population, particuliers comme exploitants, le prix actuel et futur de cette eau, le problème des compteurs, l’évolution des ressources potentielles et de leur exploitation, la commercialisation d’une source et l’impact de tous ces paramètres sur les finances locales, les impôts.

Ceci au plan de la commune comme au plan de la Communauté de communes.

Sans oublier les difficultés de fonctionnement de l’intercommunalité, les mésententes petites ou grandes entre les communes, avec pour conséquences des inquiétudes sur l’avenir des finances des communes et les répercussions sur nos impôts.

 

Pour essayer de prendre un peu de hauteur, voyons d’abord ce qu’il en est sur un plan très général, car on entend parfois des choses surprenantes, des affirmations péremptoires dont les arguments peuvent sembler contradictoires, des pronostics dont on ne sait sur quoi ils reposent, des projets surprenants voire fantasmatiques, on peut rêver bien sûr, qui s’étiolent dès qu’on passe à un examen sérieux et serein. Cette entrée en matière n’est pas agressive, nos relations avec l’équipe communale étant très bonnes, mais seulement le reflet des inquiétudes qu’inspire l’avenir.

L’association ayant quelque peu modifié ses principes de fonctionnement, il ne s’agit plus seulement d’évaluer des résultats et de les commenter alors que plus aucune action n’est possible, mais d’analyser des situations, des projets, des fonctionnements, et de faire des remarques, des critiques et des propositions pendant que l’on peut encore avoir une action. Par exemple dans le cas du projet de mise en bouteille d’eau de source qui sera abordé plus loin. Cela nous semble impliquer l’intervention du naïf de service qui posera des questions qui pourraient être celles de n’importe quel contribuable dans un premier temps puis l’intervention de personnes plus compétentes pour commenter les réponses.

 

Première affirmation à examiner : Il y a beaucoup d’eau en Vallouise, il n’y a aucun souci ni maintenant ni plus tard et même « il y a trop d’eau en Vallouise », promis-juré, nous l’avons entendu mais il s’agissait bien sûr d’une plaisanterie. La conclusion est que l’on peut faire n’importe quoi, envisager d’alimenter des canons à neige sur la piste de descente à partir de 1.400 par exemple.

Gouverner c’est prévoir paraît-il, comme on le constate tous les jours à la télévision, et il serait peut-être bon de poser quelques questions pour vérifier sur quoi reposent ces affirmations, si elles s’appliquent aussi bien à Puy Aillaud qu’à Vallouise et à ses hameaux, à Puy Saint Vincent et  Les Vignaux et surtout si elles seront aussi certaines dans un futur proche ou lointain. Des forages nouveaux ou des travaux sur les installations existantes ne sont-ils pas à envisager et à partir de quelles données ?

 

1 / Dispose-t-on par exemple d’études sur le débit annuel moyen de l’Onde et du Gyr pendant les décennies 1980-1990, 1990-2000,200-2010 ?

Quelle prévision peut-on faire pour la décennie 2010- 2020 ?

 

2 / Quelles sont les moyennes de précipitation annuelles sur les massifs environnants durant ces mêmes décennies ?

Peut-on prévoir quelle sera l’évolution ?

 

3 / Quel volume de réserves d’eau représentaient les glaciers durant ces mêmes périodes, quelle réserve représentent-ils aujourd’hui et que peut-on pronostiquer pour un avenir proche ?

4 / Quelle est l’importance de la nappe qui doit alimenter le forage pour la mise en bouteille, que sait-on de son bassin d’alimentation et donc de sa pérennité ? Si ne n’est pas, comme on l’a affirmé en réponse à notre question une nappe fossile, ce qui aurait eu des conséquences tectoniques pouvant être catastrophiques comme de partout où on exploite des nappes fossiles, d’où vient cette eau ?

 

Les analyses faites montrent qu’elle n’a pas les mêmes caractéristiques chimiques que l’eau de l’Onde. Quel est son bassin d’alimentation et que peut-on prédire un peu l’avenir avant de s’engager pour 60 ans ?

En un mot comme en cent, un contrat d’exploitation exclusive échappant à la compétence de Vallouise, et pour plusieurs dizaines d’années, ne posera-t-il pas de graves problèmes si cette ressource en eau devenait nécessaire à l’alimentation des robinets des vallouisiens dans quelques années, avec les conséquences financières que cela aurait ?

Même si ces conséquences ne concerneront pas l’équipe communale actuelle, ni probablement la suivante, ces questions nous semblent pertinentes.

 

Ces interrogations, corrigées, complétées, professionnalisées, seront posées à l’équipe municipale, et aux autres municipalités, après concertation avec les autres membres du bureau de l’’ACLV, des experts. Nous espérons vous présenter des réponses claires et complètes lors de l’Assemblée générale.

Une information relative à ces réflexions peut déjà être trouvée dans le numéro 36 de « L’Echo des Ecrins » du printemps 2012, où un article sur le suivi des glaciers décrit l’évolution du bilan de masse du Glacier Blanc et montre une diminution impressionnante du bilan entre les années 2.000 et 2011.

 

Un autre sujet, totalement tabou pendant des années est celui des compteurs d’eau, sujet sensible pour tout le monde et surtout pour les exploitants agricoles. Faut-il se cacher la tête dans le sable où étudier le problème objectivement, sans à priori et sans fantasmes ?

On a pu entendre dire par un élu que le prix de l’eau allait augmenter, ce qui n’est pas une surprise, que ce prix augmenterait un peu si on posait des compteurs, que le prix de l’eau serait multiplié par 3 si on ne posait pas ces fameux compteurs.

En dehors de l’exagération destinée à convaincre ou du délire mystique, qu’en est-il ?

 

1/ De quels compteurs s’agit-il ?

2/ Quel en serait l’intérêt, le prix de la pose et de l’abonnement ?

 

3/  Quel serait le prix prévisible de l’eau ?

 

4/ En l’absence de compteurs peut-on faire une prévision de prix ?

 

5/ Cela concerne-t-il uniquement l’eau de consommation ou, également, l’eau d’arrosage ?

 

Seule l’étude de ces questions, et d’autres éventuellement concoctées par des personnes plus compétentes, permettra de proposer une solution susceptible d’avoir l’accord d’une majorité des gens concernés.

On pourrait commencer par examiner le fonctionnement du système dans la commune des Vignaux qui utilise ce système depuis des années et semble s’en trouver fort aise.

Le collationnement des avis des autorités, des utilisateurs privés et des exploitants agricoles permettrait déjà d’avoir des éléments objectifs de réflexion, la situation des deux communes semblant fort proche.

 

Le troisième sujet que nous aborderons a déjà fait couler beaucoup d’encre et de salive, c’est celui de l’exploitation d’une nappe d’eau pour une opération de mise en bouteilles.

C’est un projet vieux de 10 ans, abandonné et repris, qui a fait l’objet de questions et de critiques (constructives) lors des études de faisabilité, lorsqu’il a été relancé il y a environ deux ans.

 

C’est évidemment un projet très intéressant puisqu’il pourrait apporter de nouvelles ressources financières à la commune, un pourcentage non négligeable du budget. Sa réalisation permettrait de financer des travaux importants dans tous les domaines, y compris ceux qui ont été évoqués plus haut, freiner l’augmentation probable des impôts divers et variés, voire même les faire baisser (on peut toujours rêver). C’est tout à l’honneur de l’équipe municipale d’avoir relancé ce projet, même si de nombreuses questions se posent sur son développement, sur les relations entre les communes et la COMCOM, sur l’élaboration du financement, sur les travaux à réaliser et le contenu de la convention qui liera les différents acteurs.

Sont concernées Vallouise, où se trouve la source, Les Vignaux, sur les terrains duquel devra passer la canalisation et l’Argentières où devrait être implantée l’usine, ainsi que la plate-forme de départ des bouteilles par train ou camion.

 

Le transport par camion à partir de Vallouise poserait de graves problèmes d’encombrement de la circulation mais quelle serait exactement la surcharge ? Nous n’avons jamais eu de réponse objective et chiffrée. Pourtant : Le débit de l’extraction étant fixé, et donc le nombre de bouteilles produites, il n’est pas difficile de déduire le nombre de camions que cela représente au total et donc le nombre de camions par jour. Qu’est-ce que cela représente par rapport à la circulation totale ?

La réponse étant obtenue et excluant ce mode de transport, reste que la canalisation jusqu’à L’Argentière pose d’autres problèmes :

 

1 / Où passera-t-elle et a-t-on l’accord des Vignaux, s’il est nécessaire ? Tout le monde ne semble pas d’accord sur ce point. On peut même dire que les réponses sont opposées selon la mairie à qui on pose la question.

2 / Un projet de la faire passer sous la piste de ski de fond pour faire une voie verte, aussi séduisant que problématique géologiquement et financièrement, semble lui aussi être passé aux oubliettes, avec d’autres rêves. Dommage, c’était un projet écologiquement séduisant.

 

3 / Un passage le long de la route, plus facile à mettre en œuvre car n’exigeant pas d’enfouissement, pose tout de même le problème du passage sur le territoire des Vignaux. On nous a assuré que ce n’était pas un problème mais la mairie des Vignaux ne semble pas être du même avis. Y a-t-il une réponse officielle ?

 

4 / Reste la difficulté de la descente sur l’Argentière sur laquelle nous n’avons pas eu de réponse claire. Il faut bien pourtant avant de signer une convention d’être au clair sur toute la faisabilité, et les délais, du projet physique, aussi bien que sur la faisabilité financière.

 

5 / On sait que la plate-forme de chargement prévue au départ sur l’emprise de terrains appartenant à la SNCF ne servira pas puisque cette dernière n’assure plus le transport du fret. Où sera-t-elle située ?

Dans quels délais peut-on raisonnablement penser avoir obtenu les autorisations de construction d’une usine avec toutes les contraintes de sécurité que cela exige ?

 

6 / Quel est le niveau d’organisation des différentes opérations, extraction, autorisations de transport, réalisations de la canalisation, construction de l’usine, signature des diverse conventions, pour qu’il n’y ait pas des « décalages temporels » et des blocages.

 

7 / Enfin : Quelle est la mystérieuse société qui monte le projet et qui est le promoteur, le Deus ex machina ?

 

Nous n’avons jamais eu de réponse à ces questions essentielles. Pourquoi ce manque de clarté ?

Sur ce point comme sur d’autres, ce qui nous inquiète c’est le manque de concertation, ou d’aboutissement des concertations entre les communes. Pourquoi n’ont-elles pas signé un accord entre elles, et avec la COMCOM, avant de traiter avec la société créée pour financer le projet. Elles ne sont pas en face de bienfaiteurs de l’humanité mais de gens qui sont là pour gagner le plus d’argent possible, avec le minimum de risques pour eux, sur le dos de clients plus ou moins bien informés. A moins que d’autres projets trottent dans leur tête à plus ou moins brève échéance. Un des membres de l’ACLV, a dit et redit lors de réunions du Conseil communal que le montage était probablement destiné à posséder les droits d’exploitation pour le revendre très rapidement à une grosse société qui fera ce qu’elle voudra, comme cela s’est passé en d’autres lieux.

 

 

L’EAU EN VALLOUISE

 

PROLEGOMENES

 

 

 

Avertissement : Ces réflexions datent de la fin du mois de février et ne pouvaient anticiper sur les évènements ultérieurs. Elles ont fait l'objet d'un courrier adressé à la Mairie et qui n' a pas reçu de réponse, peut-être pasrc ce qu'elle ne disposait pas d'éléments suffisants que le rapport sur l'eau a partiellement apportés. Pour les commentaires sur ce qui s’est passé depuis nous passerons la plume à un autre membre de l’ACVL, toujours présent lui, mieux placé pour faire le point sur la situation actuelle et les derniers rebondissements.

 

L’eau en Vallouise :

Un sujet politique ? Certes mais ce n’est pas notre propos.

Un sujet écologique ? Certes mais une autre association est parfaitement compétente et active.

Un sujet financier ? Certes et cela relève de notre activité.

 

C’est un sujet complexe et sensible, très général puisqu’il concerne l’alimentation en eau de l’ensemble de la population, particuliers comme exploitants, le prix actuel et futur de cette eau, le problème des compteurs, l’évolution des ressources potentielles et de leur exploitation, la commercialisation d’une source et l’impact de tous ces paramètres sur les finances locales, les impôts.

Ceci au plan de la commune comme au plan de la Communauté de communes.

Sans oublier les difficultés de fonctionnement de l’intercommunalité, les mésententes petites ou grandes entre les communes, avec pour conséquences des inquiétudes sur l’avenir des finances des communes et les répercussions sur nos impôts.

 

Pour essayer de prendre un peu de hauteur, voyons d’abord ce qu’il en est sur un plan très général, car on entend parfois des choses surprenantes, des affirmations péremptoires dont les arguments peuvent sembler contradictoires, des pronostics dont on ne sait sur quoi ils reposent, des projets surprenants voire fantasmatiques, on peut rêver bien sûr, qui s’étiolent dès qu’on passe à un examen sérieux et serein. Cette entrée en matière n’est pas agressive, nos relations avec l’équipe communale étant très bonnes, mais seulement le reflet des inquiétudes qu’inspire l’avenir.

L’association ayant quelque peu modifié ses principes de fonctionnement, il ne s’agit plus seulement d’évaluer des résultats et de les commenter alors que plus aucune action n’est possible, mais d’analyser des situations, des projets, des fonctionnements, et de faire des remarques, des critiques et des propositions pendant que l’on peut encore avoir une action. Par exemple dans le cas du projet de mise en bouteille d’eau de source qui sera abordé plus loin. Cela nous semble impliquer l’intervention du naïf de service qui posera des questions qui pourraient être celles de n’importe quel contribuable dans un premier temps puis l’intervention de personnes plus compétentes pour commenter les réponses.

 

Première affirmation à examiner : Il y a beaucoup d’eau en Vallouise, il n’y a aucun souci ni maintenant ni plus tard et même « il y a trop d’eau en Vallouise », promis-juré, nous l’avons entendu mais il s’agissait bien sûr d’une plaisanterie. La conclusion est que l’on peut faire n’importe quoi, envisager d’alimenter des canons à neige sur la piste de descente à partir de 1.400 par exemple.

Gouverner c’est prévoir paraît-il, comme on le constate tous les jours à la télévision, et il serait peut-être bon de poser quelques questions pour vérifier sur quoi reposent ces affirmations, si elles s’appliquent aussi bien à Puy Aillaud qu’à Vallouise et à ses hameaux, à Puy Saint Vincent et  Les Vignaux et surtout si elles seront aussi certaines dans un futur proche ou lointain. Des forages nouveaux ou des travaux sur les installations existantes ne sont-ils pas à envisager et à partir de quelles données ?

 

1 / Dispose-t-on par exemple d’études sur le débit annuel moyen de l’Onde et du Gyr pendant les décennies 1980-1990, 1990-2000,200-2010 ?

Quelle prévision peut-on faire pour la décennie 2010- 2020 ?

 

2 / Quelles sont les moyennes de précipitation annuelles sur les massifs environnants durant ces mêmes décennies ?

Peut-on prévoir quelle sera l’évolution ?

 

3 / Quel volume de réserves d’eau représentaient les glaciers durant ces mêmes périodes, quelle réserve représentent-ils aujourd’hui et que peut-on pronostiquer pour un avenir proche ?

4 / Quelle est l’importance de la nappe qui doit alimenter le forage pour la mise en bouteille, que sait-on de son bassin d’alimentation et donc de sa pérennité ? Si ne n’est pas, comme on l’a affirmé en réponse à notre question une nappe fossile, ce qui aurait eu des conséquences tectoniques pouvant être catastrophiques comme de partout où on exploite des nappes fossiles, d’où vient cette eau ?

 

Les analyses faites montrent qu’elle n’a pas les mêmes caractéristiques chimiques que l’eau de l’Onde. Quel est son bassin d’alimentation et que peut-on prédire un peu l’avenir avant de s’engager pour 60 ans ?

En un mot comme en cent, un contrat d’exploitation exclusive échappant à la compétence de Vallouise, et pour plusieurs dizaines d’années, ne posera-t-il pas de graves problèmes si cette ressource en eau devenait nécessaire à l’alimentation des robinets des vallouisiens dans quelques années, avec les conséquences financières que cela aurait ?

Même si ces conséquences ne concerneront pas l’équipe communale actuelle, ni probablement la suivante, ces questions nous semblent pertinentes.

 

Ces interrogations, corrigées, complétées, professionnalisées, seront posées à l’équipe municipale, et aux autres municipalités, après concertation avec les autres membres du bureau de l’’ACLV, des experts. Nous espérons vous présenter des réponses claires et complètes lors de l’Assemblée générale.

Une information relative à ces réflexions peut déjà être trouvée dans le numéro 36 de « L’Echo des Ecrins » du printemps 2012, où un article sur le suivi des glaciers décrit l’évolution du bilan de masse du Glacier Blanc et montre une diminution impressionnante du bilan entre les années 2.000 et 2011.

 

Un autre sujet, totalement tabou pendant des années est celui des compteurs d’eau, sujet sensible pour tout le monde et surtout pour les exploitants agricoles. Faut-il se cacher la tête dans le sable où étudier le problème objectivement, sans à priori et sans fantasmes ?

On a pu entendre dire par un élu que le prix de l’eau allait augmenter, ce qui n’est pas une surprise, que ce prix augmenterait un peu si on posait des compteurs, que le prix de l’eau serait multiplié par 3 si on ne posait pas ces fameux compteurs.

En dehors de l’exagération destinée à convaincre ou du délire mystique, qu’en est-il ?

 

1/ De quels compteurs s’agit-il ?

2/ Quel en serait l’intérêt, le prix de la pose et de l’abonnement ?

 

3/  Quel serait le prix prévisible de l’eau ?

 

4/ En l’absence de compteurs peut-on faire une prévision de prix ?

 

5/ Cela concerne-t-il uniquement l’eau de consommation ou, également, l’eau d’arrosage ?

 

Seule l’étude de ces questions, et d’autres éventuellement concoctées par des personnes plus compétentes, permettra de proposer une solution susceptible d’avoir l’accord d’une majorité des gens concernés.

On pourrait commencer par examiner le fonctionnement du système dans la commune des Vignaux qui utilise ce système depuis des années et semble s’en trouver fort aise.

Le collationnement des avis des autorités, des utilisateurs privés et des exploitants agricoles permettrait déjà d’avoir des éléments objectifs de réflexion, la situation des deux communes semblant fort proche.

 

Le troisième sujet que nous aborderons a déjà fait couler beaucoup d’encre et de salive, c’est celui de l’exploitation d’une nappe d’eau pour une opération de mise en bouteilles.

C’est un projet vieux de 10 ans, abandonné et repris, qui a fait l’objet de questions et de critiques (constructives) lors des études de faisabilité, lorsqu’il a été relancé il y a environ deux ans.

 

C’est évidemment un projet très intéressant puisqu’il pourrait apporter de nouvelles ressources financières à la commune, un pourcentage non négligeable du budget. Sa réalisation permettrait de financer des travaux importants dans tous les domaines, y compris ceux qui ont été évoqués plus haut, freiner l’augmentation probable des impôts divers et variés, voire même les faire baisser (on peut toujours rêver). C’est tout à l’honneur de l’équipe municipale d’avoir relancé ce projet, même si de nombreuses questions se posent sur son développement, sur les relations entre les communes et la COMCOM, sur l’élaboration du financement, sur les travaux à réaliser et le contenu de la convention qui liera les différents acteurs.

Sont concernées Vallouise, où se trouve la source, Les Vignaux, sur les terrains duquel devra passer la canalisation et l’Argentières où devrait être implantée l’usine, ainsi que la plate-forme de départ des bouteilles par train ou camion.

 

Le transport par camion à partir de Vallouise poserait de graves problèmes d’encombrement de la circulation mais quelle serait exactement la surcharge ? Nous n’avons jamais eu de réponse objective et chiffrée. Pourtant : Le débit de l’extraction étant fixé, et donc le nombre de bouteilles produites, il n’est pas difficile de déduire le nombre de camions que cela représente au total et donc le nombre de camions par jour. Qu’est-ce que cela représente par rapport à la circulation totale ?

La réponse étant obtenue et excluant ce mode de transport, reste que la canalisation jusqu’à L’Argentière pose d’autres problèmes :

 

1 / Où passera-t-elle et a-t-on l’accord des Vignaux, s’il est nécessaire ? Tout le monde ne semble pas d’accord sur ce point. On peut même dire que les réponses sont opposées selon la mairie à qui on pose la question.

2 / Un projet de la faire passer sous la piste de ski de fond pour faire une voie verte, aussi séduisant que problématique géologiquement et financièrement, semble lui aussi être passé aux oubliettes, avec d’autres rêves. Dommage, c’était un projet écologiquement séduisant.

 

3 / Un passage le long de la route, plus facile à mettre en œuvre car n’exigeant pas d’enfouissement, pose tout de même le problème du passage sur le territoire des Vignaux. On nous a assuré que ce n’était pas un problème mais la mairie des Vignaux ne semble pas être du même avis. Y a-t-il une réponse officielle ?

 

4 / Reste la difficulté de la descente sur l’Argentière sur laquelle nous n’avons pas eu de réponse claire. Il faut bien pourtant avant de signer une convention d’être au clair sur toute la faisabilité, et les délais, du projet physique, aussi bien que sur la faisabilité financière.

 

5 / On sait que la plate-forme de chargement prévue au départ sur l’emprise de terrains appartenant à la SNCF ne servira pas puisque cette dernière n’assure plus le transport du fret. Où sera-t-elle située ?

Dans quels délais peut-on raisonnablement penser avoir obtenu les autorisations de construction d’une usine avec toutes les contraintes de sécurité que cela exige ?

 

6 / Quel est le niveau d’organisation des différentes opérations, extraction, autorisations de transport, réalisations de la canalisation, construction de l’usine, signature des diverse conventions, pour qu’il n’y ait pas des « décalages temporels » et des blocages.

 

7 / Enfin : Quelle est la mystérieuse société qui monte le projet et qui est le promoteur, le Deus ex machina ?

 

Nous n’avons jamais eu de réponse à ces questions essentielles. Pourquoi ce manque de clarté ?

Sur ce point comme sur d’autres, ce qui nous inquiète c’est le manque de concertation, ou d’aboutissement des concertations entre les communes. Pourquoi n’ont-elles pas signé un accord entre elles, et avec la COMCOM, avant de traiter avec la société créée pour financer le projet. Elles ne sont pas en face de bienfaiteurs de l’humanité mais de gens qui sont là pour gagner le plus d’argent possible, avec le minimum de risques pour eux, sur le dos de clients plus ou moins bien informés. A moins que d’autres projets trottent dans leur tête à plus ou moins brève échéance. Un des membres de l’ACLV, a dit et redit lors de réunions du Conseil communal que le montage était probablement destiné à posséder les droits d’exploitation pour le revendre très rapidement à une grosse société qui fera ce qu’elle voudra, comme cela s’est passé en d’autres lieux.

 

 

L’EAU EN VALLOUISE

 

PROLEGOMENES

 

 

 

Avertissement : Ces réflexions datent de la fin du mois de février et ne pouvaient anticiper sur les évènements ultérieurs. Elles ont fait l'objet d'un courrier adressé à la Mairie et qui n' a pas reçu de réponse, peut-être pasrc ce qu'elle ne disposait pas d'éléments suffisants que le rapport sur l'eau a partiellement apportés. Pour les commentaires sur ce qui s’est passé depuis nous passerons la plume à un autre membre de l’ACVL, toujours présent lui, mieux placé pour faire le point sur la situation actuelle et les derniers rebondissements.

 

L’eau en Vallouise :

Un sujet politique ? Certes mais ce n’est pas notre propos.

Un sujet écologique ? Certes mais une autre association est parfaitement compétente et active.

Un sujet financier ? Certes et cela relève de notre activité.

 

C’est un sujet complexe et sensible, très général puisqu’il concerne l’alimentation en eau de l’ensemble de la population, particuliers comme exploitants, le prix actuel et futur de cette eau, le problème des compteurs, l’évolution des ressources potentielles et de leur exploitation, la commercialisation d’une source et l’impact de tous ces paramètres sur les finances locales, les impôts.

Ceci au plan de la commune comme au plan de la Communauté de communes.

Sans oublier les difficultés de fonctionnement de l’intercommunalité, les mésententes petites ou grandes entre les communes, avec pour conséquences des inquiétudes sur l’avenir des finances des communes et les répercussions sur nos impôts.

 

Pour essayer de prendre un peu de hauteur, voyons d’abord ce qu’il en est sur un plan très général, car on entend parfois des choses surprenantes, des affirmations péremptoires dont les arguments peuvent sembler contradictoires, des pronostics dont on ne sait sur quoi ils reposent, des projets surprenants voire fantasmatiques, on peut rêver bien sûr, qui s’étiolent dès qu’on passe à un examen sérieux et serein. Cette entrée en matière n’est pas agressive, nos relations avec l’équipe communale étant très bonnes, mais seulement le reflet des inquiétudes qu’inspire l’avenir.

L’association ayant quelque peu modifié ses principes de fonctionnement, il ne s’agit plus seulement d’évaluer des résultats et de les commenter alors que plus aucune action n’est possible, mais d’analyser des situations, des projets, des fonctionnements, et de faire des remarques, des critiques et des propositions pendant que l’on peut encore avoir une action. Par exemple dans le cas du projet de mise en bouteille d’eau de source qui sera abordé plus loin. Cela nous semble impliquer l’intervention du naïf de service qui posera des questions qui pourraient être celles de n’importe quel contribuable dans un premier temps puis l’intervention de personnes plus compétentes pour commenter les réponses.

 

Première affirmation à examiner : Il y a beaucoup d’eau en Vallouise, il n’y a aucun souci ni maintenant ni plus tard et même « il y a trop d’eau en Vallouise », promis-juré, nous l’avons entendu mais il s’agissait bien sûr d’une plaisanterie. La conclusion est que l’on peut faire n’importe quoi, envisager d’alimenter des canons à neige sur la piste de descente à partir de 1.400 par exemple.

Gouverner c’est prévoir paraît-il, comme on le constate tous les jours à la télévision, et il serait peut-être bon de poser quelques questions pour vérifier sur quoi reposent ces affirmations, si elles s’appliquent aussi bien à Puy Aillaud qu’à Vallouise et à ses hameaux, à Puy Saint Vincent et  Les Vignaux et surtout si elles seront aussi certaines dans un futur proche ou lointain. Des forages nouveaux ou des travaux sur les installations existantes ne sont-ils pas à envisager et à partir de quelles données ?

 

1 / Dispose-t-on par exemple d’études sur le débit annuel moyen de l’Onde et du Gyr pendant les décennies 1980-1990, 1990-2000,200-2010 ?

Quelle prévision peut-on faire pour la décennie 2010- 2020 ?

 

2 / Quelles sont les moyennes de précipitation annuelles sur les massifs environnants durant ces mêmes décennies ?

Peut-on prévoir quelle sera l’évolution ?

 

3 / Quel volume de réserves d’eau représentaient les glaciers durant ces mêmes périodes, quelle réserve représentent-ils aujourd’hui et que peut-on pronostiquer pour un avenir proche ?

4 / Quelle est l’importance de la nappe qui doit alimenter le forage pour la mise en bouteille, que sait-on de son bassin d’alimentation et donc de sa pérennité ? Si ne n’est pas, comme on l’a affirmé en réponse à notre question une nappe fossile, ce qui aurait eu des conséquences tectoniques pouvant être catastrophiques comme de partout où on exploite des nappes fossiles, d’où vient cette eau ?

 

Les analyses faites montrent qu’elle n’a pas les mêmes caractéristiques chimiques que l’eau de l’Onde. Quel est son bassin d’alimentation et que peut-on prédire un peu l’avenir avant de s’engager pour 60 ans ?

En un mot comme en cent, un contrat d’exploitation exclusive échappant à la compétence de Vallouise, et pour plusieurs dizaines d’années, ne posera-t-il pas de graves problèmes si cette ressource en eau devenait nécessaire à l’alimentation des robinets des vallouisiens dans quelques années, avec les conséquences financières que cela aurait ?

Même si ces conséquences ne concerneront pas l’équipe communale actuelle, ni probablement la suivante, ces questions nous semblent pertinentes.

 

Ces interrogations, corrigées, complétées, professionnalisées, seront posées à l’équipe municipale, et aux autres municipalités, après concertation avec les autres membres du bureau de l’’ACLV, des experts. Nous espérons vous présenter des réponses claires et complètes lors de l’Assemblée générale.

Une information relative à ces réflexions peut déjà être trouvée dans le numéro 36 de « L’Echo des Ecrins » du printemps 2012, où un article sur le suivi des glaciers décrit l’évolution du bilan de masse du Glacier Blanc et montre une diminution impressionnante du bilan entre les années 2.000 et 2011.

 

Un autre sujet, totalement tabou pendant des années est celui des compteurs d’eau, sujet sensible pour tout le monde et surtout pour les exploitants agricoles. Faut-il se cacher la tête dans le sable où étudier le problème objectivement, sans à priori et sans fantasmes ?

On a pu entendre dire par un élu que le prix de l’eau allait augmenter, ce qui n’est pas une surprise, que ce prix augmenterait un peu si on posait des compteurs, que le prix de l’eau serait multiplié par 3 si on ne posait pas ces fameux compteurs.

En dehors de l’exagération destinée à convaincre ou du délire mystique, qu’en est-il ?

 

1/ De quels compteurs s’agit-il ?

2/ Quel en serait l’intérêt, le prix de la pose et de l’abonnement ?

 

3/  Quel serait le prix prévisible de l’eau ?

 

4/ En l’absence de compteurs peut-on faire une prévision de prix ?

 

5/ Cela concerne-t-il uniquement l’eau de consommation ou, également, l’eau d’arrosage ?

 

Seule l’étude de ces questions, et d’autres éventuellement concoctées par des personnes plus compétentes, permettra de proposer une solution susceptible d’avoir l’accord d’une majorité des gens concernés.

On pourrait commencer par examiner le fonctionnement du système dans la commune des Vignaux qui utilise ce système depuis des années et semble s’en trouver fort aise.

Le collationnement des avis des autorités, des utilisateurs privés et des exploitants agricoles permettrait déjà d’avoir des éléments objectifs de réflexion, la situation des deux communes semblant fort proche.

 

Le troisième sujet que nous aborderons a déjà fait couler beaucoup d’encre et de salive, c’est celui de l’exploitation d’une nappe d’eau pour une opération de mise en bouteilles.

C’est un projet vieux de 10 ans, abandonné et repris, qui a fait l’objet de questions et de critiques (constructives) lors des études de faisabilité, lorsqu’il a été relancé il y a environ deux ans.

 

C’est évidemment un projet très intéressant puisqu’il pourrait apporter de nouvelles ressources financières à la commune, un pourcentage non négligeable du budget. Sa réalisation permettrait de financer des travaux importants dans tous les domaines, y compris ceux qui ont été évoqués plus haut, freiner l’augmentation probable des impôts divers et variés, voire même les faire baisser (on peut toujours rêver). C’est tout à l’honneur de l’équipe municipale d’avoir relancé ce projet, même si de nombreuses questions se posent sur son développement, sur les relations entre les communes et la COMCOM, sur l’élaboration du financement, sur les travaux à réaliser et le contenu de la convention qui liera les différents acteurs.

Sont concernées Vallouise, où se trouve la source, Les Vignaux, sur les terrains duquel devra passer la canalisation et l’Argentières où devrait être implantée l’usine, ainsi que la plate-forme de départ des bouteilles par train ou camion.

 

Le transport par camion à partir de Vallouise poserait de graves problèmes d’encombrement de la circulation mais quelle serait exactement la surcharge ? Nous n’avons jamais eu de réponse objective et chiffrée. Pourtant : Le débit de l’extraction étant fixé, et donc le nombre de bouteilles produites, il n’est pas difficile de déduire le nombre de camions que cela représente au total et donc le nombre de camions par jour. Qu’est-ce que cela représente par rapport à la circulation totale ?

La réponse étant obtenue et excluant ce mode de transport, reste que la canalisation jusqu’à L’Argentière pose d’autres problèmes :

 

1 / Où passera-t-elle et a-t-on l’accord des Vignaux, s’il est nécessaire ? Tout le monde ne semble pas d’accord sur ce point. On peut même dire que les réponses sont opposées selon la mairie à qui on pose la question.

2 / Un projet de la faire passer sous la piste de ski de fond pour faire une voie verte, aussi séduisant que problématique géologiquement et financièrement, semble lui aussi être passé aux oubliettes, avec d’autres rêves. Dommage, c’était un projet écologiquement séduisant.

 

3 / Un passage le long de la route, plus facile à mettre en œuvre car n’exigeant pas d’enfouissement, pose tout de même le problème du passage sur le territoire des Vignaux. On nous a assuré que ce n’était pas un problème mais la mairie des Vignaux ne semble pas être du même avis. Y a-t-il une réponse officielle ?

 

4 / Reste la difficulté de la descente sur l’Argentière sur laquelle nous n’avons pas eu de réponse claire. Il faut bien pourtant avant de signer une convention d’être au clair sur toute la faisabilité, et les délais, du projet physique, aussi bien que sur la faisabilité financière.

 

5 / On sait que la plate-forme de chargement prévue au départ sur l’emprise de terrains appartenant à la SNCF ne servira pas puisque cette dernière n’assure plus le transport du fret. Où sera-t-elle située ?

Dans quels délais peut-on raisonnablement penser avoir obtenu les autorisations de construction d’une usine avec toutes les contraintes de sécurité que cela exige ?

 

6 / Quel est le niveau d’organisation des différentes opérations, extraction, autorisations de transport, réalisations de la canalisation, construction de l’usine, signature des diverse conventions, pour qu’il n’y ait pas des « décalages temporels » et des blocages.

 

7 / Enfin : Quelle est la mystérieuse société qui monte le projet et qui est le promoteur, le Deus ex machina ?

 

Nous n’avons jamais eu de réponse à ces questions essentielles. Pourquoi ce manque de clarté ?

Sur ce point comme sur d’autres, ce qui nous inquiète c’est le manque de concertation, ou d’aboutissement des concertations entre les communes. Pourquoi n’ont-elles pas signé un accord entre elles, et avec la COMCOM, avant de traiter avec la société créée pour financer le projet. Elles ne sont pas en face de bienfaiteurs de l’humanité mais de gens qui sont là pour gagner le plus d’argent possible, avec le minimum de risques pour eux, sur le dos de clients plus ou moins bien informés. A moins que d’autres projets trottent dans leur tête à plus ou moins brève échéance. Un des membres de l’ACLV, a dit et redit lors de réunions du Conseil communal que le montage était probablement destiné à posséder les droits d’exploitation pour le revendre très rapidement à une grosse société qui fera ce qu’elle voudra, comme cela s’est passé en d’autres lieux.

 

 

L’EAU EN VALLOUISE

 

PROLEGOMENES

 

 

 

Avertissement : Ces réflexions datent de la fin du mois de février et ne pouvaient anticiper sur les évènements ultérieurs. Elles ont fait l'objet d'un courrier adressé à la Mairie et qui n' a pas reçu de réponse, peut-être pasrc ce qu'elle ne disposait pas d'éléments suffisants que le rapport sur l'eau a partiellement apportés. Pour les commentaires sur ce qui s’est passé depuis nous passerons la plume à un autre membre de l’ACVL, toujours présent lui, mieux placé pour faire le point sur la situation actuelle et les derniers rebondissements.

 

L’eau en Vallouise :

Un sujet politique ? Certes mais ce n’est pas notre propos.

Un sujet écologique ? Certes mais une autre association est parfaitement compétente et active.

Un sujet financier ? Certes et cela relève de notre activité.

 

C’est un sujet complexe et sensible, très général puisqu’il concerne l’alimentation en eau de l’ensemble de la population, particuliers comme exploitants, le prix actuel et futur de cette eau, le problème des compteurs, l’évolution des ressources potentielles et de leur exploitation, la commercialisation d’une source et l’impact de tous ces paramètres sur les finances locales, les impôts.

Ceci au plan de la commune comme au plan de la Communauté de communes.

Sans oublier les difficultés de fonctionnement de l’intercommunalité, les mésententes petites ou grandes entre les communes, avec pour conséquences des inquiétudes sur l’avenir des finances des communes et les répercussions sur nos impôts.

 

Pour essayer de prendre un peu de hauteur, voyons d’abord ce qu’il en est sur un plan très général, car on entend parfois des choses surprenantes, des affirmations péremptoires dont les arguments peuvent sembler contradictoires, des pronostics dont on ne sait sur quoi ils reposent, des projets surprenants voire fantasmatiques, on peut rêver bien sûr, qui s’étiolent dès qu’on passe à un examen sérieux et serein. Cette entrée en matière n’est pas agressive, nos relations avec l’équipe communale étant très bonnes, mais seulement le reflet des inquiétudes qu’inspire l’avenir.

L’association ayant quelque peu modifié ses principes de fonctionnement, il ne s’agit plus seulement d’évaluer des résultats et de les commenter alors que plus aucune action n’est possible, mais d’analyser des situations, des projets, des fonctionnements, et de faire des remarques, des critiques et des propositions pendant que l’on peut encore avoir une action. Par exemple dans le cas du projet de mise en bouteille d’eau de source qui sera abordé plus loin. Cela nous semble impliquer l’intervention du naïf de service qui posera des questions qui pourraient être celles de n’importe quel contribuable dans un premier temps puis l’intervention de personnes plus compétentes pour commenter les réponses.

 

Première affirmation à examiner : Il y a beaucoup d’eau en Vallouise, il n’y a aucun souci ni maintenant ni plus tard et même « il y a trop d’eau en Vallouise », promis-juré, nous l’avons entendu mais il s’agissait bien sûr d’une plaisanterie. La conclusion est que l’on peut faire n’importe quoi, envisager d’alimenter des canons à neige sur la piste de descente à partir de 1.400 par exemple.

Gouverner c’est prévoir paraît-il, comme on le constate tous les jours à la télévision, et il serait peut-être bon de poser quelques questions pour vérifier sur quoi reposent ces affirmations, si elles s’appliquent aussi bien à Puy Aillaud qu’à Vallouise et à ses hameaux, à Puy Saint Vincent et  Les Vignaux et surtout si elles seront aussi certaines dans un futur proche ou lointain. Des forages nouveaux ou des travaux sur les installations existantes ne sont-ils pas à envisager et à partir de quelles données ?

 

1 / Dispose-t-on par exemple d’études sur le débit annuel moyen de l’Onde et du Gyr pendant les décennies 1980-1990, 1990-2000,200-2010 ?

Quelle prévision peut-on faire pour la décennie 2010- 2020 ?

 

2 / Quelles sont les moyennes de précipitation annuelles sur les massifs environnants durant ces mêmes décennies ?

Peut-on prévoir quelle sera l’évolution ?

 

3 / Quel volume de réserves d’eau représentaient les glaciers durant ces mêmes périodes, quelle réserve représentent-ils aujourd’hui et que peut-on pronostiquer pour un avenir proche ?

4 / Quelle est l’importance de la nappe qui doit alimenter le forage pour la mise en bouteille, que sait-on de son bassin d’alimentation et donc de sa pérennité ? Si ne n’est pas, comme on l’a affirmé en réponse à notre question une nappe fossile, ce qui aurait eu des conséquences tectoniques pouvant être catastrophiques comme de partout où on exploite des nappes fossiles, d’où vient cette eau ?

 

Les analyses faites montrent qu’elle n’a pas les mêmes caractéristiques chimiques que l’eau de l’Onde. Quel est son bassin d’alimentation et que peut-on prédire un peu l’avenir avant de s’engager pour 60 ans ?

En un mot comme en cent, un contrat d’exploitation exclusive échappant à la compétence de Vallouise, et pour plusieurs dizaines d’années, ne posera-t-il pas de graves problèmes si cette ressource en eau devenait nécessaire à l’alimentation des robinets des vallouisiens dans quelques années, avec les conséquences financières que cela aurait ?

Même si ces conséquences ne concerneront pas l’équipe communale actuelle, ni probablement la suivante, ces questions nous semblent pertinentes.

 

Ces interrogations, corrigées, complétées, professionnalisées, seront posées à l’équipe municipale, et aux autres municipalités, après concertation avec les autres membres du bureau de l’’ACLV, des experts. Nous espérons vous présenter des réponses claires et complètes lors de l’Assemblée générale.

Une information relative à ces réflexions peut déjà être trouvée dans le numéro 36 de « L’Echo des Ecrins » du printemps 2012, où un article sur le suivi des glaciers décrit l’évolution du bilan de masse du Glacier Blanc et montre une diminution impressionnante du bilan entre les années 2.000 et 2011.

 

Un autre sujet, totalement tabou pendant des années est celui des compteurs d’eau, sujet sensible pour tout le monde et surtout pour les exploitants agricoles. Faut-il se cacher la tête dans le sable où étudier le problème objectivement, sans à priori et sans fantasmes ?

On a pu entendre dire par un élu que le prix de l’eau allait augmenter, ce qui n’est pas une surprise, que ce prix augmenterait un peu si on posait des compteurs, que le prix de l’eau serait multiplié par 3 si on ne posait pas ces fameux compteurs.

En dehors de l’exagération destinée à convaincre ou du délire mystique, qu’en est-il ?

 

1/ De quels compteurs s’agit-il ?

2/ Quel en serait l’intérêt, le prix de la pose et de l’abonnement ?

 

3/  Quel serait le prix prévisible de l’eau ?

 

4/ En l’absence de compteurs peut-on faire une prévision de prix ?

 

5/ Cela concerne-t-il uniquement l’eau de consommation ou, également, l’eau d’arrosage ?

 

Seule l’étude de ces questions, et d’autres éventuellement concoctées par des personnes plus compétentes, permettra de proposer une solution susceptible d’avoir l’accord d’une majorité des gens concernés.

On pourrait commencer par examiner le fonctionnement du système dans la commune des Vignaux qui utilise ce système depuis des années et semble s’en trouver fort aise.

Le collationnement des avis des autorités, des utilisateurs privés et des exploitants agricoles permettrait déjà d’avoir des éléments objectifs de réflexion, la situation des deux communes semblant fort proche.

 

Le troisième sujet que nous aborderons a déjà fait couler beaucoup d’encre et de salive, c’est celui de l’exploitation d’une nappe d’eau pour une opération de mise en bouteilles.

C’est un projet vieux de 10 ans, abandonné et repris, qui a fait l’objet de questions et de critiques (constructives) lors des études de faisabilité, lorsqu’il a été relancé il y a environ deux ans.

 

C’est évidemment un projet très intéressant puisqu’il pourrait apporter de nouvelles ressources financières à la commune, un pourcentage non négligeable du budget. Sa réalisation permettrait de financer des travaux importants dans tous les domaines, y compris ceux qui ont été évoqués plus haut, freiner l’augmentation probable des impôts divers et variés, voire même les faire baisser (on peut toujours rêver). C’est tout à l’honneur de l’équipe municipale d’avoir relancé ce projet, même si de nombreuses questions se posent sur son développement, sur les relations entre les communes et la COMCOM, sur l’élaboration du financement, sur les travaux à réaliser et le contenu de la convention qui liera les différents acteurs.

Sont concernées Vallouise, où se trouve la source, Les Vignaux, sur les terrains duquel devra passer la canalisation et l’Argentières où devrait être implantée l’usine, ainsi que la plate-forme de départ des bouteilles par train ou camion.

 

Le transport par camion à partir de Vallouise poserait de graves problèmes d’encombrement de la circulation mais quelle serait exactement la surcharge ? Nous n’avons jamais eu de réponse objective et chiffrée. Pourtant : Le débit de l’extraction étant fixé, et donc le nombre de bouteilles produites, il n’est pas difficile de déduire le nombre de camions que cela représente au total et donc le nombre de camions par jour. Qu’est-ce que cela représente par rapport à la circulation totale ?

La réponse étant obtenue et excluant ce mode de transport, reste que la canalisation jusqu’à L’Argentière pose d’autres problèmes :

 

1 / Où passera-t-elle et a-t-on l’accord des Vignaux, s’il est nécessaire ? Tout le monde ne semble pas d’accord sur ce point. On peut même dire que les réponses sont opposées selon la mairie à qui on pose la question.

2 / Un projet de la faire passer sous la piste de ski de fond pour faire une voie verte, aussi séduisant que problématique géologiquement et financièrement, semble lui aussi être passé aux oubliettes, avec d’autres rêves. Dommage, c’était un projet écologiquement séduisant.

 

3 / Un passage le long de la route, plus facile à mettre en œuvre car n’exigeant pas d’enfouissement, pose tout de même le problème du passage sur le territoire des Vignaux. On nous a assuré que ce n’était pas un problème mais la mairie des Vignaux ne semble pas être du même avis. Y a-t-il une réponse officielle ?

 

4 / Reste la difficulté de la descente sur l’Argentière sur laquelle nous n’avons pas eu de réponse claire. Il faut bien pourtant avant de signer une convention d’être au clair sur toute la faisabilité, et les délais, du projet physique, aussi bien que sur la faisabilité financière.

 

5 / On sait que la plate-forme de chargement prévue au départ sur l’emprise de terrains appartenant à la SNCF ne servira pas puisque cette dernière n’assure plus le transport du fret. Où sera-t-elle située ?

Dans quels délais peut-on raisonnablement penser avoir obtenu les autorisations de construction d’une usine avec toutes les contraintes de sécurité que cela exige ?

 

6 / Quel est le niveau d’organisation des différentes opérations, extraction, autorisations de transport, réalisations de la canalisation, construction de l’usine, signature des diverse conventions, pour qu’il n’y ait pas des « décalages temporels » et des blocages.

 

7 / Enfin : Quelle est la mystérieuse société qui monte le projet et qui est le promoteur, le Deus ex machina ?

 

Nous n’avons jamais eu de réponse à ces questions essentielles. Pourquoi ce manque de clarté ?

Sur ce point comme sur d’autres, ce qui nous inquiète c’est le manque de concertation, ou d’aboutissement des concertations entre les communes. Pourquoi n’ont-elles pas signé un accord entre elles, et avec la COMCOM, avant de traiter avec la société créée pour financer le projet. Elles ne sont pas en face de bienfaiteurs de l’humanité mais de gens qui sont là pour gagner le plus d’argent possible, avec le minimum de risques pour eux, sur le dos de clients plus ou moins bien informés. A moins que d’autres projets trottent dans leur tête à plus ou moins brève échéance. Un des membres de l’ACLV, a dit et redit lors de réunions du Conseil communal que le montage était probablement destiné à posséder les droits d’exploitation pour le revendre très rapidement à une grosse société qui fera ce qu’elle voudra, comme cela s’est passé en d’autres lieux.

 

 

                                           Contacts

 
henri-claude.gregoire@univ-lorraine.fr    Téléphone : 06 81 88 38 02